Hommage à mes soeurs d'arme

Je diffuse ce commentaire découvert sur le site "Le Parisien", laissé par un certain : "sebio"... Tout est dit...

"""" Hommage à mes soeurs d'arme. Intervention de routine. Une liste des missions pour la nuit. Une patrouille pour passer au domicile d'un suspect de vol. Routine. Les deux femmes ont l'habitude. C'est leur métier. Celui qu'elles ont choisi, sous l'uniforme de la gendarmerie. De quoi... ont elles parlé dans la voiture ? Des vacances qui approchaient ? Des enfants qui grandissaient ? Des projets avec leurs hommes ? Routine. On est pas dans un film, juste dans le quotidien d'une mission de sécurité publique. Message radio pour quitter l'écoute. Ont-elles ri comme cela arrive souvent d'une blague éculée en quittant leur véhicule ? Routine quotidienne. Toujours. Explosion de violence subite, incontrôlable, imprévisible. Celle que seuls les femmes et hommes en bleus connaissent. Celle dont les penseurs, les titres en "ogue" : sociologues, criminologues et j'en passe, les procureurs, les journalistes, les commentateurs de comptoir, les responsables politiques, se sentent autorisés à débattre sans fin le cul posé dans le confort sans en connaître la moindre miette. Celle qui fait mal, qui hurle, qui cogne. Celle de la douleur, de l'odeur de la poudre qui suit une détonation qui rend sourd, juste avant la tiédeur du parfum du sang. Celle d'un corps resté au sol dans une flaque rouge qui s'élargit. Celle, ensuite, de la panique, animale, aigre et glaçante. Tout le monde a peur dans ces cas là, hommes, femmes, malgré l'uniforme, malgré l'expérience, malgré la force. Celle d'essayer de fuir la sauvagerie alors... Celle d'une deuxième exécution barbare dans le noir sur la place d'un village d'ordinaire baigné de bonheur simple et ensoleillé. Il fait jour. Dans toute la France ce matin la routine a repris pour les policiers et gendarmes. Cela plaisante moins. Les patrouilles sont tristes. Elles savent encore plus que chaque jour, les interventions les plus banales peuvent tuer par surprise. Sous chaque tenue bleue il y a des pincements de coeur parce que deux gendarmes sont mortes assassinées la nuit dernière. "Victimes du devoir" selon le terme consacré des discours trop entendus, toujours désespérants de similitude, de lieux communs. Un "devoir" abreuvé injustement de la vie de deux jeunes femmes cette nuit. Elles nous manquent à tous, même sans les avoir connues, parce que c'est la même passion qui fait battre nos veines. Si elles pouvaient manquer autant à l'ensemble des citoyens cela paierait un peu leur sacrifice à sa vraie valeur. Car c'est avant tout pour eux qu'elles se sont battues. Et qu'elles sont tombées... Adieu Camarades. Dans la douloureuse liste de nos martyrs vous resterez dans nos pensées """"
Le choc, l'ulcération, l'écoeurement sont grands! L'émotion est vive, très vive...

très bel hommage , dommage que ce soit à titre posthume

Je ne trouve rien d'autre à ajouter à ce qu'à écrit Jimmy.

Je retiens surtout ta conclusion Mikrojeep, (désolé, je ne connais pas ton prénom) car c'est exactement ce que je ressent : "le choc, l'ulcération, l'écoeurement sont grands! l'émotion est vive, très vive..."

JB

Michel et JB j'ai beaucoup pensé à vous quand j'ai vu ces nouvelles, mais aussi à mon ami Jean-Yves, et à tous mes amis gendarmes. Vous me connaissez assez pour savoir ma colère qui ne doit rien avoir à envier à la votre, mais surtout ma tristesse, surtout à la lecture de réactions stupides parues sur de nombreux forums, écrites par des abrutis qui ont juste oublié qu'avant d'en faire un tremplin politique nauséabond, ces deux morts sont avant tout celles de femmes, de mères de familles, de filles, de sœurs, d'épouses, et d'amantes, qui servaient leur pays et sa population.

Reposez en paix Mesdames

Chris et sa famille, reconnaissants et écœurés

je me permet de me joindre a ce post pour rendre hommages a ces deux gendarmes mortes en faisant leur devoir,proteger la population mais qui les a proteger elles contre ce meurtrier??????l'uniforme est trop la cible de tueries.les militaires et les forces de l'ordre sont trop souvent mis en danger c'est tellement facile de tirer sur un uniforme mais on ne pense pas que sous ces tenues il y a des peres et meres de famille.reposez en en paix et une pensee a ces familles detruites..

Je me joins, de tout coeur, à cet hommage, que je rend à ces deux jeunes femmes qui ont perdu la vie au cours d'une mission nocturne, qui semblait être de simple routine?..... toutes mes plus sincères condoléances aux familles éprouvées.

Comme quoi la routine n'existe pas Jean n'est-ce pas... C'est toujours dans les missions qui paraissent les plus banales que le danger est le plus meurtrier...

Mes plus sincères condoléances.

toutes mes condoléances et un grand respect pour ses Dames!

je compatis a la douleur de leurs famille .
et la grande famille de la gendarmerie .
condoléances .