Mortier de 9,2 inch 1/35 Resicast

Un grand merci les amis!

Pour Armand, oui j'ai les deux pieds dans l'artillerie de la première guerre mondiale en ce moment, une vieille passion qui revient en force!
cela dit un beau Gribeauval cela fait toujours son effet et c'est pas mal dans tes cordes!

Salut Gilles,

Tu en veux du Gribeauval, en voilà un avec son avant-train
et un ouvrier d'artillerie
... en m'excusant humblement de polluer ton post réussi
comme d'hab.



Et si tu en veux plusieurs en voilà dans une vue partielle
du grand parc (d'ordre de l'Empereur, étaient en dépôt au minimum
dix batteries, soit 60 pièces).



A+
Armand

Très beau travail, comme de coutume...

Bravo également à Armand pour ces Gribeauval, magnifique collection d’un des tous « premiers systèmes d’artillerie »...


JP.

Quel joli canon, et si bien patiné, bravo Gilles.

superbe

Tip top et c'est toujours un grand plaisir de voir tes travaux Armand

Un grand merci à tous!
Et cela me fait un grand plaisir de revoir les super dios d'Armand dont on ne se lasse jamais!

C'est vrai que le parc de Gribeauval est impressionnant.

Toppissime!!!!

Un très grand merci à tous les deux!

Une petite suite sur la présentation du canon : pour réagir à la remarque très juste de Christophe, j'ai pas mal réfléchi à ma présentation finale.
il est clair que ma première disposition manquait de réalisme, le support de l'affût étant directement posé sur le sol au lieu d'être enterré comme il se doit. L'idée était pédagogique mais finalement pas très réaliste...
Donc, cutter et truelle... On creuse dans la base.



Cela permet d'enfoncer le support comme il se doit pour qu'il affleure juste :



Le tout étant solidement fixé, j'ai pu terminer le sol et fixer définitivement les accessoires :





A ce stade, il ne manque presque plus rien : l'écouvillon et le refouloir ainsi que peut-être un seau ou deux, je vais voir.



En attendant les figurines!

du beau boulot mon amie " papy "

Sacré travail 

C'est beau, toujours très beau  .

   Gilles



Bien joué ......   c'est effectivement bien plus réaliste comme cela, d'autant plus que pour ce qui est des pièces d'artilleries

ce n'est pas évident du tout pour ce qui est de la mise en situation. Tu as bien fait d'avoir tenu compte de la remarque de l'ami

Christophe. Bravo.

Amicalement Éric.


ALLER BOU'JOU    

Si ça c'est pas de la réactivité .................

Nickel comme ceci

Salut Papy Gilles,
Un peu de pinaillage pour le fun;
Dans ton ardeur égalisatrice du terrain, vieil anar, était-il
nécessaire d'enterrer à moitié tes caisses ?
A moins qu'elles ne servent de sièges aux servants  ?...
Sinon, reconnaissons que c'est mieux comme ça. Et, pour ma
curiosité perso, comment déplaçait-on ce type d'engin lourd ?
J'imagine le nombre de bras pour la manoeuvre sur le dispositif
de transfert et comment les concepteurs de tels mortiers n'envisageaient
pas de devoir bouger sauf s'il était créé pour un front aux positions 
longtemps figées. Hasardeux...
A+
Armand

Ça le fait! Hâte de voir les figurines.

track-teur a écrit:Salut Papy Gilles,
Un peu de pinaillage pour le fun;
Dans ton ardeur égalisatrice du terrain, vieil anar, était-il
nécessaire d'enterrer à moitié tes caisses ?
A moins qu'elles ne servent de sièges aux servants  ?...
Sinon, reconnaissons que c'est mieux comme ça. Et, pour ma
curiosité perso, comment déplaçait-on ce type d'engin lourd ?
J'imagine le nombre de bras pour la manoeuvre sur le dispositif
de transfert et comment les concepteurs de tels mortiers n'envisageaient
pas de devoir bouger sauf s'il était créé pour un front aux positions 
longtemps figées. Hasardeux...
A+
Armand

Merci Armand!
J'adore quand tu m'appelle vieil anar!

Pour les caisses, l'enterrement est mois marqué sur le dio que sur la photo, cela dit elles sont surtout là pour porter l'écouvillon et le refouloir...

Sinon ces gros mortiers étaient déplacés en plusieurs fardeaux : le tube, l'affût et la plateforme, tirés par des chevaux au début de la guerre et des tracteurs à la fin. Normalement, l'usage était de préparer des positions à l'avance (terrassement, camouflage etc puis d'y amener les pièces à la demande. La préparation pouvait prendre plusieurs jours, l'installation des pièces était  plus rapide, une dizaine d'heures en gros.
il est clair que ces pièces étaient des armes de siège qui ont été très utiles dans les conditions de la guerre de tranchées, on les rassemblait en vue d'une offensive par exemple, avec la reprise de la guerre de mouvement, elles ont montré leurs limites.

Dans le même esprit, les Anglais en ont déployé plusieurs sur la côte sur du Royaume Uni en 1940 pour faire face à un éventuel débarquement.

Je suis complètement passé à côte de ce superbe montage. honte à moi…
Mais je m'installe pour la suite et fin.
Sergio 

Merci Gilles,
Je considèrerai d'un autre oeil ce type de pièces désormais.
Toutefois, pour compléter ma pinaillerie peut-être pas si pinailleuse
que ça, même séparés en fardeaux  avec des chevaux pour la force
de traction, sur quoi étaient disposés ces fardeaux fort pesants au
demeurant et en tout terrain ? Tes archives de doc ont-elles la réponse ?
Existait-il des fardiers militaires, dont je n'ai jamais vu d'exemplaires ? 

Sinon, en soi, comme les précédents sortis de ta patte, c'est une belle
pièce. Une de plus. (Applaudissements).
A+
Armand

 

Merci Kurgan!

Pour répondre à Armand.
Oui, il y a des informations et même des photos, je t'ai mis un petit mp à ce sujet.

Les fardeaux étaient monté sur des trains rouleurs ad hoc, généralement avec de grosses roues charronnées.

Sinon cette artillerie lourde était aussi souvent mise en place par l'intermédiaire de la voie de 60, c'était par exemple le cas des gros 370 Filloux en France donc j'avais commencé un dio que je compte bien finir!

Hello Gilles,
Effectivement, je me souviens de ce post et de ta voie étroite.
Tu m'avais même posté une doc sur les chemins de fer à voie
étroite de la Grande Guerre. Fort intéressant. Je l'ai gardé précieusement.

Je crois que nous serons plusieurs à attendre la réalisation finale de ce
post précisément,  laissé en plan provisoirement. Je ne sais
si c'est l'effet de ta carrière de prof révolutionnaire qui subsiste mais,
généralement, tes posts sont assez souvent pédago.
A+
Armand

C'est possible!  
J'ai toujours bien aimer expliquer quand je pouvais!

A propos de cette pièce et de sa configuration transport, il y a de belles photos tirées du manuel technique (donc un pu propres mais très pédagogiques) sur Landships II (qui est une mine sur la période!)

http://www.landships.info/landships/artillery_articles/9_2in_Howitzer.html

Je l'avais raté celui-là, la base est une pleine réussite.

Hello Gilles,
Un grand merci pour ce lien formidable. Pour de la doc, c'est de la doc
et de première. 
Ma question avait un petit intérêt dans la mesure où, si j'ai bien compris,
Les British avaient amené 230 mortiers  de ce modèle en France.
Quand tu m'as dit que la pièce se démontait en plusieurs fardeaux, je pensais
à quelque chose de semblable pour leur transfert, soit en fardiers, soit en 
un système apparentable au triqueballe en service dans les parcs d'artillerie
des arsenaux sous l'Ancien Régime et jusqu'à la moitié du XIXe siècle. 
En fait, donc, ce ne sont pas des fardiers à proprement parler mais un système
lui ressemblant répartissant la charge sur deux forts essieux dont l'avant directionnel,
solidaires soit par une poutre berceau, soit par une partie de la pièce elle-même 
faisant cet office. Ingénieux.
Ce soir, je vais me coucher moins bête... 
et je te remercie encore d'avoir fait cette recherche.
A+
Armand