Vol au-dessus d'un monde d'après
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Re: Vol au-dessus d'un monde d'après
Raaaahhh j'adore !!!
FOXTWO- Sergent-Chef
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Re: Vol au-dessus d'un monde d'après
Fait gaffe Gilles à la vitesse que va les augmentations du fuel tu devrais peu être te tourner sur une motorisation à cœur voltaomoleculaire à noyau protoxidien
step D- Colonel
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Re: Vol au-dessus d'un monde d'après
Merci les amis!
J'avoue que je me suis pas mal creusé la tête sur les questions de motorisation, j'hésite quand même à vous gaver de texte sans la moindre photo donc ilfaudra attendre encore quelques jours que j'ai avancé sur mon moteur!
Cela dit Lionel, hélas la technologie de la motorisation à cœur voltaomoleculaire à noyau protoxidien n'était pas tout à fait au point quand les grandes multinationales et les Start Up de la Silicon Valley ont glissé doucement dans les eaux vert fluo du Pacifique et que les tsunamis dérivés ont "rafraichi" les côtes de l'Asie Pacifique du Japon à l'Indonésie. Dommage, le "Big one" aurait pu attendre cinquante ans, mais bon, c'est comme cela, on ne peut pas râler tout le temps comme ces malades de collapsologues toujours à nous casser le moral!
Alors quoi? On rêvait de fusion contrôlée et d'hydrogène et on se retrouve avec du méthane, des moteurs thermiques sans essence et des moteurs électriques sans électricité. sympa pour décorer le salon, mais moin efficace qu'un âne ou qu'un mulet pour transporter des trucs sur les restes de routes au bitume défoncé par le ravinement.
Bref on va essayer, mais je ne me suis pas facilté la vie, j'aurais dû coisir un truc de trentième millénaire!
J'avoue que je me suis pas mal creusé la tête sur les questions de motorisation, j'hésite quand même à vous gaver de texte sans la moindre photo donc ilfaudra attendre encore quelques jours que j'ai avancé sur mon moteur!
Cela dit Lionel, hélas la technologie de la motorisation à cœur voltaomoleculaire à noyau protoxidien n'était pas tout à fait au point quand les grandes multinationales et les Start Up de la Silicon Valley ont glissé doucement dans les eaux vert fluo du Pacifique et que les tsunamis dérivés ont "rafraichi" les côtes de l'Asie Pacifique du Japon à l'Indonésie. Dommage, le "Big one" aurait pu attendre cinquante ans, mais bon, c'est comme cela, on ne peut pas râler tout le temps comme ces malades de collapsologues toujours à nous casser le moral!
Alors quoi? On rêvait de fusion contrôlée et d'hydrogène et on se retrouve avec du méthane, des moteurs thermiques sans essence et des moteurs électriques sans électricité. sympa pour décorer le salon, mais moin efficace qu'un âne ou qu'un mulet pour transporter des trucs sur les restes de routes au bitume défoncé par le ravinement.
Bref on va essayer, mais je ne me suis pas facilté la vie, j'aurais dû coisir un truc de trentième millénaire!
Lostiznaos- Lieutenant-Colonel
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Re: Vol au-dessus d'un monde d'après
Lostiznaos a écrit:Merci les amis!
Bref on va essayer, mais je ne me suis pas facilté la vie, j'aurais dû choisir un truc de trentième millénaire!
Essayes la fin du 21ème Siècle:
"Un pignon, un pédalier + une chaîne (si tu en trouves une...)"
FOXTWO- Sergent-Chef
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Vol au-dessus d'un monde d'après
Ah bon ! C'était donc un moteur à pédales, ah ouais !
Pas à la portée de tout le monde.
Si quelqu'un connaît un super champion aux gros mollets...
A+
Armand
Pas à la portée de tout le monde.
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Armand
track-teur- Lieutenant
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Date d'inscription : 14/08/2014
Re: Vol au-dessus d'un monde d'après
Eh bien franchement, il y en a qui ne sont pas tombés loin...
Un pédalier, non, mais une chaîne OUI!!!
Parlons motorisation...
Par contre n'hésitez pas à sauter le texte en italique, j'ai l'impression que je m'agrave!
Le Condor est né des fanasmes de Riovera de Santigo, la vieille femme qui avait élevé Maria dans la communauté. Elle avait été ingénieure ou hôtesse de l'air ou vendeuse de jouets dans le monde d'avant, et contrairement à la plupart des membres de la contrada, monopolisés par les nécessités de la survie au quotidien, elle avait gardé la nostalgie d'un ailleurs. Elle passait de longues heures à rêver en haut de l'escarpement, aussi près du vide qu'elle l'osait, les yeux fixés sur la mer de nuages à ses pieds.
Cela l'avait rapproché de Manuel, le bonhomme qui vivait en marge du groupe, tout juste toléré dans cette fraternité de femmes parce qu'il passait ses journées à explorer et à inventorier les invraisemblables détritus laissés par le monde d'avant. Quand il ne fouillait pas les amas de carcasses rouillées, le vieil homme occupait son temps à construire de petits avions arachnéens de bois et de papier qu'il envoyait planer au dessus du village et des champs et qu'il lançait parfois se perdre dans le vide en-dessous de l'escarpement, à peine lestés par un message façon bouteille à la mer.
Ils avaient fini par en parler. Au fil des saisons, tandis que Maria grandissait en écoutant sans rien dire, lui avait appris le centre de gravité, le centrage, l'incidence, les profils d'ailes et les gouvernes. logiquement c'est ensemble qu'ils avaient lancé la construction du premier Condor, ce premier planeur dont elle avait osé prendre les commandes et qui s'était écrasé après cinq vols inoubliables sur le versant abrupt du rio del sangre, lui coûtant ses deux jambes au passage.
Manuel se rongeait de culpabilité, certain qu'il avait été qu'un "autostable" ne pouvait pas décrocher. Riovera avait survécu infirme, mais sans regret et sans cesser de répéter à Maria qu'elle ne regrettait rien et que ne plus pouvoir marcher n'était pas trop cher payer le plaisir d'avoir vraiment volé, plusieurs heures au dessus de l'Altiplano. Maria avait alors quinze ans, elle n'était pas fascinée par la greffe des arbres ou la sélection des graines, mais elle avait écouté avec passion depuis l'enfance, son coeur était resté plein du spectacle ce grand oiseau tournant au dessus des maisons en jouant à cache cache avec les nuages.
C'est elle qui les avait poussé à entreprendre, dans l'indifférence teinté de mépris des autres, l'assemblage du Condor II. C'est pour elle qu'ils avaient trouvé la force de recommencer.
Par contre Manuel avait insisté : il fallait un moteur. Avec un moteur on aurait évité la perte de vitesse et le décrochage fatal. il connaissait des mots comme cela, Manuel, ou il les inventait à mesure, allez savoir!.
Un moteur mais lequel?
Des moteurs il y en avait plein les décharges dans lesquelles on récupérait ce qu'on pouvait, mais il étaient tous pleins d'informatique morte, impossible à faire tourner, même quand on arrivait à trouver de l'essence. Finalement ils avaient trouvé le moulin d'un très vieux triporteur japonais, avec un carburateur à l'ancienne et tout, qui acceptait même de fonctionner avec l'éthanol qui alimentait les pompes du village. Et pas trop lourd en plus!
C'est lui qui avait emmené le Condor II dans les airs la première fois, avec lui que Maria avait découvert que Riovera ne lui avait pas menti : qu'il n'y avait pas de plaisir plus fort que de survoler le monde, pas de stress plus excitant que de se retrouver sous la crête de l'escarpement à lutter avec ses derniers litres de carburant contre les vents rabattants avant de trouver enfin la thermique qui vous ramenerait au village.
Maria était une pilote née, elle avait assimilé les conseils et les consignes sans vraiment s'en rendre compte, et le comité avait fini par s'intéresser à l'experience qui permettrait peut-être de rassembler des informations précieuses sur l'environnement du village.
Hélas les lois de la physique limitaient les vols à une vingtaine de minutes et la postion du moteur déséquilibrait l'appareil, ce qui valut à Maria quelques beaux "chevaux de bois" (c'est Manuel qui avait imaginé l'expression naturellement), au Condor des réparations d'urgence et à sa pilote des contusions aux couleurs de l'arc en ciel.
Pourtant l'expérience agitait désormais le village qui commençait à y trouver, sinon toujours de l'intérêt, du moins un début de rêve. Riyad, la spécialiste de l'irrigation, était terrifiée par l'idée de voler, mais s'était intéressée à la question technique. Un jour elle avait proposé l'idée d'un moteur électrique.
Elles avaient travaillé ensemble dessus : couplage, transmission, embrayage, refroidissement... cela marchait!
Restait la question de la batterie, de son poids et de son autonomie...
Sur le Condor, le moteur thermique trop lourd qui déséquilibrait l'appareil a donc été déplacé dans le fuselage. Le réservoir, trop réduit hélas est juste derrière le poste de pilotage et le moteur tout à fait à l'extrêmité. il a juste fallu prévoir de modifier le longeron principal. Le moteur éléctrique est placé au-dessus dans l'ancien compartiment du moteur où il a largement assez de place et une bonne ventilation.
La transmission entr les deux est assurée par une chaîne que j'ai piquée sur un reste de photodécoupe du Mack Bulldog et un peu bidouillée. Le cône au niveau de l'hélice abrite le système embrayage/ débrayage par un simple système à friction que les plus anciens connaissaient sur leur mobylettes...
L'ensemble monté rend assez bien compte du sytème :
Voilà...
Il reste pas mal de bidules à installer : câbles, flexibles, échappement etc, mais l'arrière est à priori défini. L'étape suivante concernera les détails de la voilure et le compartiment à bagages...
Un pédalier, non, mais une chaîne OUI!!!
Parlons motorisation...
Par contre n'hésitez pas à sauter le texte en italique, j'ai l'impression que je m'agrave!
Le Condor est né des fanasmes de Riovera de Santigo, la vieille femme qui avait élevé Maria dans la communauté. Elle avait été ingénieure ou hôtesse de l'air ou vendeuse de jouets dans le monde d'avant, et contrairement à la plupart des membres de la contrada, monopolisés par les nécessités de la survie au quotidien, elle avait gardé la nostalgie d'un ailleurs. Elle passait de longues heures à rêver en haut de l'escarpement, aussi près du vide qu'elle l'osait, les yeux fixés sur la mer de nuages à ses pieds.
Cela l'avait rapproché de Manuel, le bonhomme qui vivait en marge du groupe, tout juste toléré dans cette fraternité de femmes parce qu'il passait ses journées à explorer et à inventorier les invraisemblables détritus laissés par le monde d'avant. Quand il ne fouillait pas les amas de carcasses rouillées, le vieil homme occupait son temps à construire de petits avions arachnéens de bois et de papier qu'il envoyait planer au dessus du village et des champs et qu'il lançait parfois se perdre dans le vide en-dessous de l'escarpement, à peine lestés par un message façon bouteille à la mer.
Ils avaient fini par en parler. Au fil des saisons, tandis que Maria grandissait en écoutant sans rien dire, lui avait appris le centre de gravité, le centrage, l'incidence, les profils d'ailes et les gouvernes. logiquement c'est ensemble qu'ils avaient lancé la construction du premier Condor, ce premier planeur dont elle avait osé prendre les commandes et qui s'était écrasé après cinq vols inoubliables sur le versant abrupt du rio del sangre, lui coûtant ses deux jambes au passage.
Manuel se rongeait de culpabilité, certain qu'il avait été qu'un "autostable" ne pouvait pas décrocher. Riovera avait survécu infirme, mais sans regret et sans cesser de répéter à Maria qu'elle ne regrettait rien et que ne plus pouvoir marcher n'était pas trop cher payer le plaisir d'avoir vraiment volé, plusieurs heures au dessus de l'Altiplano. Maria avait alors quinze ans, elle n'était pas fascinée par la greffe des arbres ou la sélection des graines, mais elle avait écouté avec passion depuis l'enfance, son coeur était resté plein du spectacle ce grand oiseau tournant au dessus des maisons en jouant à cache cache avec les nuages.
C'est elle qui les avait poussé à entreprendre, dans l'indifférence teinté de mépris des autres, l'assemblage du Condor II. C'est pour elle qu'ils avaient trouvé la force de recommencer.
Par contre Manuel avait insisté : il fallait un moteur. Avec un moteur on aurait évité la perte de vitesse et le décrochage fatal. il connaissait des mots comme cela, Manuel, ou il les inventait à mesure, allez savoir!.
Un moteur mais lequel?
Des moteurs il y en avait plein les décharges dans lesquelles on récupérait ce qu'on pouvait, mais il étaient tous pleins d'informatique morte, impossible à faire tourner, même quand on arrivait à trouver de l'essence. Finalement ils avaient trouvé le moulin d'un très vieux triporteur japonais, avec un carburateur à l'ancienne et tout, qui acceptait même de fonctionner avec l'éthanol qui alimentait les pompes du village. Et pas trop lourd en plus!
C'est lui qui avait emmené le Condor II dans les airs la première fois, avec lui que Maria avait découvert que Riovera ne lui avait pas menti : qu'il n'y avait pas de plaisir plus fort que de survoler le monde, pas de stress plus excitant que de se retrouver sous la crête de l'escarpement à lutter avec ses derniers litres de carburant contre les vents rabattants avant de trouver enfin la thermique qui vous ramenerait au village.
Maria était une pilote née, elle avait assimilé les conseils et les consignes sans vraiment s'en rendre compte, et le comité avait fini par s'intéresser à l'experience qui permettrait peut-être de rassembler des informations précieuses sur l'environnement du village.
Hélas les lois de la physique limitaient les vols à une vingtaine de minutes et la postion du moteur déséquilibrait l'appareil, ce qui valut à Maria quelques beaux "chevaux de bois" (c'est Manuel qui avait imaginé l'expression naturellement), au Condor des réparations d'urgence et à sa pilote des contusions aux couleurs de l'arc en ciel.
Pourtant l'expérience agitait désormais le village qui commençait à y trouver, sinon toujours de l'intérêt, du moins un début de rêve. Riyad, la spécialiste de l'irrigation, était terrifiée par l'idée de voler, mais s'était intéressée à la question technique. Un jour elle avait proposé l'idée d'un moteur électrique.
Elles avaient travaillé ensemble dessus : couplage, transmission, embrayage, refroidissement... cela marchait!
Restait la question de la batterie, de son poids et de son autonomie...
Sur le Condor, le moteur thermique trop lourd qui déséquilibrait l'appareil a donc été déplacé dans le fuselage. Le réservoir, trop réduit hélas est juste derrière le poste de pilotage et le moteur tout à fait à l'extrêmité. il a juste fallu prévoir de modifier le longeron principal. Le moteur éléctrique est placé au-dessus dans l'ancien compartiment du moteur où il a largement assez de place et une bonne ventilation.
La transmission entr les deux est assurée par une chaîne que j'ai piquée sur un reste de photodécoupe du Mack Bulldog et un peu bidouillée. Le cône au niveau de l'hélice abrite le système embrayage/ débrayage par un simple système à friction que les plus anciens connaissaient sur leur mobylettes...
L'ensemble monté rend assez bien compte du sytème :
Voilà...
Il reste pas mal de bidules à installer : câbles, flexibles, échappement etc, mais l'arrière est à priori défini. L'étape suivante concernera les détails de la voilure et le compartiment à bagages...
Lostiznaos- Lieutenant-Colonel
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Globetrotter08 aime ce message
Re: Vol au-dessus d'un monde d'après
Une très belle histoire, un montage des plus astucieux, je suis comblé
Sgt Pepper- Colonel
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Re: Vol au-dessus d'un monde d'après
Tu te mets dans l'air du temps ...................
Moi c'est la pelle que j'ai retenue c'est vraiment le détail qui tue
Moi c'est la pelle que j'ai retenue c'est vraiment le détail qui tue
step D- Colonel
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Vol au-dessus d'un monde d'après
Salut Gilles,
Comme tu dis, on n'était pas passés loin.
Ce qui est génial, c'est ce que tu en as tiré.
J'ai préparé mon pliant pour m'asseoir au bord du terrain lors du premier vol.
Je ne veux pas manquer ça !
A+ amical
Armand
Comme tu dis, on n'était pas passés loin.
Ce qui est génial, c'est ce que tu en as tiré.
J'ai préparé mon pliant pour m'asseoir au bord du terrain lors du premier vol.
Je ne veux pas manquer ça !
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Armand
track-teur- Lieutenant
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Re: Vol au-dessus d'un monde d'après
Merci les amis!
J'avoue que j'ai passé plus de temps à écrire l'histoire de Maria, de son monde et de son avion qu'à coller du plastique.
Cela devient un problème chez moi...
Au passage, savez-vous s'il existe des planches de décal de panneaux publicitaire contemporains bien "monde globalisé" genre Coca cola et autres?
Je connais des marques qui font du carton imprimé, mais j'aurais besoin de décals...
J'avoue que j'ai passé plus de temps à écrire l'histoire de Maria, de son monde et de son avion qu'à coller du plastique.
Cela devient un problème chez moi...
Au passage, savez-vous s'il existe des planches de décal de panneaux publicitaire contemporains bien "monde globalisé" genre Coca cola et autres?
Je connais des marques qui font du carton imprimé, mais j'aurais besoin de décals...
Lostiznaos- Lieutenant-Colonel
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Re: Vol au-dessus d'un monde d'après
tout simplement ..... génial!!
kurgan- Colonel
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Re: Vol au-dessus d'un monde d'après
Je prends ton sujet très en retard mais cela ne m'empêche pas de l'admirer, tant pour le scénario et ta façon de l'écrire que pour la réalisation !
Bravo, ça me plait beaucoup !
Bravo, ça me plait beaucoup !
antoine40- Major
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Re: Vol au-dessus d'un monde d'après
excellent
korn a dead- Commandant
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Re: Vol au-dessus d'un monde d'après
Salut à tous!
Quelques news du Condor que l'on croyait, moi le premier, perdu dans les sables de l'Amazonie...
Il fait dire que sa vie n'a pas été facile, pour être franc un vol imprévu dans la vraie vie lui produit un atterrissage à peu près similaire à celui qui a coûté ses jambes à la pauvre Riovera... explosé en dix morceaux dispersés au quatre coins du plancher. Le pire c'est que je n'ai même pas pu accuser le chats puisque c'est ma propre maladresse qui a conduit à l'accident. J'avais dû trop remplir mon réservoir et pas assez le sien...
J'ai pensé sérieusement à abandonner en noyant mon désespoir dans les maquettes miniart, mais bon, j'ai finalement repris le chantier et j'ai même réussi à achever le montage!
Cela ne donne pas vraiment un Condor 3 mais plutôt un Condor 2bis, les modifs de structure étant limitées!
La modification la plus visible est le déplcement des dérives sous l'aile supérieure, elle a été faite à la demande expresse de Maria qui a souvent eu l'occasion de constater dans certaines configuration de vol que l'ombre des ces dernières limitait le rendement de la toile Photovoltaïque et produisait des pertes de puissances dangereuses en vol électrique.
Les surfaces solaires ont d'ailleurs été limitées à l'aile supérieure pour des questions d'économie de poids.
Dans le même ordre d'idée, le réservoir métallique placé devant le moteur a été remplacé par deux jerrycans en plastique placés au-dessus. Une simple prise de pression évite les désamorçages intempestifs en vol moteur. De toutes manières, Mauel ne cesse de rappeler à Maria que le Condor n'est PAS un appareil de voltige, ce que Riovera est bien obligée de confirmer!
Les quarante litres de carburant offrent une autonomie limitée mais garantissent trois à quatre décollages selon les conditions ce qui est finalement mieux que ce à quoi on pouvait s'attendre. La place récupérée par le démontage du réservoir métalique a en outre permis de créer un petit compartiment pour ranger les outils nécessaires à l'entretien et aux petites réparations.
L'aménagement du poste avant a été fait en dernier parce qu'il a fait l'objet de pas mal de querelles : A l'origine, Riovera voulait un poste pour un passager (ce qui explique le siège et le fait que le capot soit prévu pour pouvoir étre bloque en position relevée où il fait office de pare vent) mais si elle l'a emmené avec elle plusieurs fois, Maria n'a jamais aimé voler comme cela.
Elle pretend que le poids sur l'avant déséquilibre le Condor en lui donnant un centrage trop avant qui oblige à trimmer un maximum (encore des expressions inventées par Manuel). Le vol devient pesant et la maniabilité se réduit.
C'est sans doute vrai en partie, mais en réalité, il est plus vrai de dire que même si elle aime énormément Riovera, elle éprouve une sérieuse forme de jalousie dès que quelqu'un s'approche du Condor et n'aime rien plus que de survoler le monde seule avec lui. Le capot reste dont le plus souvent fermé et le poste sert de soute où Maria stocke les objets qu'elle échange au cours de ses tournées aériennes. Il ne reste en fait ouvert qu'en fonction des humeurs d'El Caudillo mais c'est une autre histoire.
Voilà voilà : le condor est de nouveau en pièces détachéesmais c'est pour la bonne cause cette fois : sous-couche et peinture!
Quelques news du Condor que l'on croyait, moi le premier, perdu dans les sables de l'Amazonie...
Il fait dire que sa vie n'a pas été facile, pour être franc un vol imprévu dans la vraie vie lui produit un atterrissage à peu près similaire à celui qui a coûté ses jambes à la pauvre Riovera... explosé en dix morceaux dispersés au quatre coins du plancher. Le pire c'est que je n'ai même pas pu accuser le chats puisque c'est ma propre maladresse qui a conduit à l'accident. J'avais dû trop remplir mon réservoir et pas assez le sien...
J'ai pensé sérieusement à abandonner en noyant mon désespoir dans les maquettes miniart, mais bon, j'ai finalement repris le chantier et j'ai même réussi à achever le montage!
Cela ne donne pas vraiment un Condor 3 mais plutôt un Condor 2bis, les modifs de structure étant limitées!
La modification la plus visible est le déplcement des dérives sous l'aile supérieure, elle a été faite à la demande expresse de Maria qui a souvent eu l'occasion de constater dans certaines configuration de vol que l'ombre des ces dernières limitait le rendement de la toile Photovoltaïque et produisait des pertes de puissances dangereuses en vol électrique.
Les surfaces solaires ont d'ailleurs été limitées à l'aile supérieure pour des questions d'économie de poids.
Dans le même ordre d'idée, le réservoir métallique placé devant le moteur a été remplacé par deux jerrycans en plastique placés au-dessus. Une simple prise de pression évite les désamorçages intempestifs en vol moteur. De toutes manières, Mauel ne cesse de rappeler à Maria que le Condor n'est PAS un appareil de voltige, ce que Riovera est bien obligée de confirmer!
Les quarante litres de carburant offrent une autonomie limitée mais garantissent trois à quatre décollages selon les conditions ce qui est finalement mieux que ce à quoi on pouvait s'attendre. La place récupérée par le démontage du réservoir métalique a en outre permis de créer un petit compartiment pour ranger les outils nécessaires à l'entretien et aux petites réparations.
L'aménagement du poste avant a été fait en dernier parce qu'il a fait l'objet de pas mal de querelles : A l'origine, Riovera voulait un poste pour un passager (ce qui explique le siège et le fait que le capot soit prévu pour pouvoir étre bloque en position relevée où il fait office de pare vent) mais si elle l'a emmené avec elle plusieurs fois, Maria n'a jamais aimé voler comme cela.
Elle pretend que le poids sur l'avant déséquilibre le Condor en lui donnant un centrage trop avant qui oblige à trimmer un maximum (encore des expressions inventées par Manuel). Le vol devient pesant et la maniabilité se réduit.
C'est sans doute vrai en partie, mais en réalité, il est plus vrai de dire que même si elle aime énormément Riovera, elle éprouve une sérieuse forme de jalousie dès que quelqu'un s'approche du Condor et n'aime rien plus que de survoler le monde seule avec lui. Le capot reste dont le plus souvent fermé et le poste sert de soute où Maria stocke les objets qu'elle échange au cours de ses tournées aériennes. Il ne reste en fait ouvert qu'en fonction des humeurs d'El Caudillo mais c'est une autre histoire.
Voilà voilà : le condor est de nouveau en pièces détachéesmais c'est pour la bonne cause cette fois : sous-couche et peinture!
Lostiznaos- Lieutenant-Colonel
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Re: Vol au-dessus d'un monde d'après
Ha , l'aventure continue malgré toutes ce péripéties
step D- Colonel
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Re: Vol au-dessus d'un monde d'après
Oui, on s'accroche!
Lostiznaos- Lieutenant-Colonel
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Re: Vol au-dessus d'un monde d'après
ces repartie on y croit
korn a dead- Commandant
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Re: Vol au-dessus d'un monde d'après
C'est captivant et c'est bien fichu.
Sgt Pepper- Colonel
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Humeur : Des fois quand ça va pas...Ca va pas
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Re: Vol au-dessus d'un monde d'après
TRES TRES ORIGINALE ET SUPERBEMENT FAIT BRAVO
vinceB- Caporal
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Vol au-dessus d'un monde d'après
Salut Gilles,
A propos de propulsion, je m'interroge sur la fiabilité
de l'entraînement de l'hélice par chaîne.
Dans la mesure où ta roue dentée supérieure n'est
pas pourvue d'une collerette guide, as-tu pris en compte
le risque de "saute" de la chaîne à haut régime ?
C'était pour pinailler, bien sûr, et comme il s'agit d'un proto
futuriste, on peut rêver...
Dans l'immédiat, bon recollage...
A+
Armand
A propos de propulsion, je m'interroge sur la fiabilité
de l'entraînement de l'hélice par chaîne.
Dans la mesure où ta roue dentée supérieure n'est
pas pourvue d'une collerette guide, as-tu pris en compte
le risque de "saute" de la chaîne à haut régime ?
C'était pour pinailler, bien sûr, et comme il s'agit d'un proto
futuriste, on peut rêver...
Dans l'immédiat, bon recollage...
A+
Armand
track-teur- Lieutenant
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Re: Vol au-dessus d'un monde d'après
j adore le sujet et la réalisation!!!!
kurgan- Colonel
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Re: Vol au-dessus d'un monde d'après
kurgan a écrit:j adore le sujet et la réalisation!!!!
Tout pareil et encore je n'ai pas lu le texte, un poil de fainéantise, mais je prendrais le temps ce week-end, car je sais que je vais aussi y prendre du plaisir
Bon redécollage, au sens aéronautique, pas maquettiste, ça tu l'as déjà fait
Flab42- Commandant
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Re: Vol au-dessus d'un monde d'après
J'adore ce délire et j'admire cette imagination débordante !!!
ghoff47- Sous-Lieutenant
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Localisation : Paris (France)
Humeur : ça va, merci !
Date d'inscription : 08/10/2019
Re: Vol au-dessus d'un monde d'après
Merci les amis!
@Laurent : pas de souci, mes délires romanesques sont facultatifs...
Pas de gros progrès, mais j'ai quand même passé une sous couche sur l'ensemble, cela harmonise quand même la machine.
Je vais commencer la barbouille.
@Laurent : pas de souci, mes délires romanesques sont facultatifs...
Pas de gros progrès, mais j'ai quand même passé une sous couche sur l'ensemble, cela harmonise quand même la machine.
Je vais commencer la barbouille.
Dernière édition par Lostiznaos le Mer 22 Déc 2021 - 19:30, édité 1 fois
Lostiznaos- Lieutenant-Colonel
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Lysander001 aime ce message
Re: Vol au-dessus d'un monde d'après
du superbe boulot Gilles
dakota59- Lieutenant
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Age : 60
Localisation : 59250 halluin
Humeur : bonne
Date d'inscription : 27/03/2018
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