Sd.Kfz.251/9 Ausf.D KANONENWAGEN - Tamiya 1/35e

Salut à tous,

Tout le monde aura reconnu cette vénérable maquette Tamiya que j'ai montée et peinte il y a environ 15 ans. 
Si je m'en réfère au booklet du fabricant, sa dénomination officielle est:
Mt I.SPW.Sd.Kfz.251/9 Ausf.D (7.5cm Kwk 37L/24) KANONENWAGEN .
S'il y a des objections, elles sont à diriger sur la marque susdite.
Ou alors s'adresser à Kurgan dont j'ai cru comprendre qu'il était, sur ce forum, le spécialiste de ce semi-chenillé.

Il ne vous sera pas difficile de noter la patte hésitante du débutant, surtout en peinture.
Pour le camo, j'ai interprété à ma façon, c'est-à-dire de travers, les dessins de la notice. Je n'ai même pas été foutu de reconnaître une application projetée. Bien entendu, je n'ai peint qu'au pinceau, ça crève les yeux. Je ne savais pas ce qu'était un aérographe, je n'en avais jamais vu, donc forcément pas en fonctionnement. Depuis, je me suis équipé mais je ne sais toujours pas m'en servir (ou presque pas).

Cette réalisation scolaire, je vais m'efforcer de la terminer par une petite patine et un peu de salissures. Je m'intéresse de plus en plus  au front nord-africain. Je ne pourrai pas y placer cet engin en raison de son camo et surtout parce que ce modèle de 1943 (Kurgan, tu corriges, si c'est inexact) n'a jamais été affecté au DAK. Il n'était pas encore en production.

Quelques photos:





















A cette époque, je fréquentais un autre forum où postaient des gens talentueux et généralement familiers des palmarès de concours, des pointures. Entre mes productions et les leurs, les différences de niveau sautaient vite aux yeux. Il faut bien dire que, sur Small Tracks, on est quand même moins stressé.

A+
track...

Ces véhicules ne sont pas les plus simples à assembler. Je trouve que tu ne t'en es pas trop mal sorti en fait !

rien n'est perdu Armand, il te faudrait prendre en main ton aérographe, personellement je me suis entrainé sur une cagette à huitre pour ses grands panneaux plein et inclinés....le plus dur est de maitriser la dilution de la peinture.
Vois ce que Bruno Couteau à fait sur son quad gun lors de sa prise en main.......ça donne une idée

Merci Steeve. J'espère ne pas te décevoir. Le camo est à reprendre parce que je trouve le jaune un peu foncé et le vert, fatalement mal appliqué.  Forcément, au pinceau... Qu'en penses-tu? Ton avis m'est précieux.

Merci marcelscott. En fait, pour ce qui est de la dilution, ça va à peu près, je n'ai encore pas bouché de buse. Ca va pour les surfaces
larges, mais lorsqu'il s'agit de projeter en spaghetti pour des camos deux tons par exemple, je n'arrive pas à régler mon aéro pour ces traînées filiformes.

Faut-il que je passe un voile très sombre et que je recommence tout?

A tous les deux, une petite anecdote: Ma femme va à Paris une fois par mois. Elle connaît ma boutique, à la gare de Lyon, juste à la descente du train. Elle m'avait entendu parler d'aéro depuis un bout de temps. Mais, mal informé, je ne me décidais pas. Alors, un jour, voulant me faire plaisir, elle fonce bille en tête chez le dealer en question et demande un aéro. Ce n'était pas le patron, c'était son vendeur. Moralité, elle s'est fait refiler un matos fort cher (300 €, une paille), qui n'est probablement pas adapté ou des plus simples à manipuler. Si vous le voulez, je vous donnerai des précisions.

A+ les amis
Armand

ça doit être du bon matos, c'est d'autant plus dommage de le laisser sans bosser.....pour les camos spaghetti, c'est déjà pas les plus simples .

Comme pour le reste , tout est affaire de pratique, la par exemple, comme il me faut beaucoup de peinture, j'ai pris de la louvre acrylic en tube que j'allonge à l'eau et je joue sur la molette de pression selon l'endroit du dio.....et puis c'est pas une œuvre de concours donc si je me plante, pas grave, je corrige.

De plus , je crois vraiment que c'est une histoire de ressenti et de prise en main, moi mon aéro + compresseur est à 120 euros livré....

Armand, je n'oserais pas donner de conseils sur des sujets que je ne maîtrise pas moi-même. Je n'ai pas fait beaucoup de matériel allemand depuis mes premières années de modélisme, il a près de 35 ans. Et le nombre de modéles réalisé depuis ma reprise, en 2010 ne me permet pas de donner des conseils sur la réalisation de camouflage allemand, encore moins à l'aérographe.
Mais allons-y avec quelques généralités:
-Jamais de couleurs pures, directement de la bouteille. De toutes façons, j'ai toujours préféré des techniques comme celle des couleurs zénithales pour éviter que le modèle n'ait l'air d'une jouet, en appliquant une couleur uniforme sur l'ensemble de la maquette.
-La patine doit être appliquée de façon parcimonieuse.Si on utilise un pinceau pour reproduire des usures, il doit être extrêmement fin. Idem pour les coulures de rouille.
-L'utilisation d'un jus très foncé permet de faire ressortir les creux, ce qui donne un plus grand réalisme au modèle. Pour s'en convaincre, il n'y a qu'à regarder la ligne sombre qui découpe chacune des portières de sa propre voiture. On peut gagner à surcreuser certaines lignes ou creux à l'aide d'une pointe fine.
-La couleur Buff de Tamyia est parfaite pour la poussière qui se dépose inévitablement sur un véhicule. Il vaut mieux l'appliquer à l'aérographe plutôt qu'au pinceau.
-Jamais de noir pur pour les pneus. Personnellement, j'adore le NATO black de Tamyia. Il existe aussi dans la même marque un Rubber black que je n'ai jamais essayé.
-Pour avoir vu des jambages de caoutchouc de chenillés et semi-chenillés dans les musées, j'aurais tendance à les abîmer un peu avant l'assemblage.
-La couleur aluminium est à proscrire: trop clinquant et absolument pas réaliste. Tamyia fait une couleur que je trouve parfaite (Dark iron) et que j'utilise pour l apartie métallique des outils et qui conviendrait tout à fait pour une base des chenilles (à mon avis), plutôt qu'un brun ou un marron qui fait peut-être trop rouillé. Des jus subséquents reproduiraient mieux la fine rouille qui finit par se former sur le métal nu.
-Attention aux détails qui trahissent l'échelle et par conséquence, qui peuvent donner l'allure d'un jouet plutôt que d'une reproduction: finesse de l'antenne, joints et pastilles de moulage, absence de fils sur le système de radio, traces de pinceau, utilisation de sable réel pour reproduire du sable au 1/35 (dans les faits, un grain de sable de 1/2 mm représenterait un caillou de 1,75 cm !)

Voilà pour quelques généralités de base. Pour le reste, je pense que ceux qui font des maquettes sur une base plus régulière que moi et donc plus expérimentés seront de meilleurs conseils que moi. En particulier en ce qui concerne la peinture au pinceau.

Bon montage Armand !

Je ne peux que te remercier chaudement, Steeve.
Quand je disais que tes conseils sont précieux, je ne me trompais pas.
Quoi qu'il en soit, même avec une interruption de quelques années, tu es beaucoup plus ancien que moi en maquettisme.
Même si tu les considères génériques ou basiques, ces rappels sont indispensables.
Je vais essayer d'en tirer le  meilleur parti.
Encore merci.
A+
Armand

Jerry Can a écrit:Armand, je n'oserais pas donner de conseils sur des sujets que je ne maîtrise pas moi-même. Je n'ai pas fait beaucoup de matériel allemand depuis mes premières années de modélisme, il a près de 35 ans. Et le nombre de modéles réalisé depuis ma reprise, en 2010 ne me permet pas de donner des conseils sur la réalisation de camouflage allemand, encore moins à l'aérographe.
Mais allons-y avec quelques généralités:
-Jamais de couleurs pures, directement de la bouteille. De toutes façons, j'ai toujours préféré des techniques comme celle des couleurs zénithales pour éviter que le modèle n'ait l'air d'une jouet, en appliquant une couleur uniforme sur l'ensemble de la maquette.
-La patine doit être appliquée de façon parcimonieuse.Si on utilise un pinceau pour reproduire des usures, il doit être extrêmement fin. Idem pour les coulures de rouille.
-L'utilisation d'un jus très foncé permet de faire ressortir les creux, ce qui donne un plus grand réalisme au modèle. Pour s'en convaincre, il n'y a qu'à regarder la ligne sombre qui découpe chacune des portières de sa propre voiture. On peut gagner à surcreuser certaines lignes ou creux à l'aide d'une pointe fine.
-La couleur Buff de Tamyia est parfaite pour la poussière qui se dépose inévitablement sur un véhicule. Il vaut mieux l'appliquer à l'aérographe plutôt qu'au pinceau.
-Jamais de noir pur pour les pneus. Personnellement, j'adore le NATO black de Tamyia. Il existe aussi dans la même marque un Rubber black que je n'ai jamais essayé.
-Pour avoir vu des jambages de caoutchouc de chenillés et semi-chenillés dans les musées, j'aurais tendance à les abîmer un peu avant l'assemblage.
-La couleur aluminium est à proscrire: trop clinquant et absolument pas réaliste. Tamyia fait une couleur que je trouve parfaite (Dark iron) et que j'utilise pour l apartie métallique des outils et qui conviendrait tout à fait pour une base des chenilles (à mon avis), plutôt qu'un brun ou un marron qui fait peut-être trop rouillé. Des jus subséquents reproduiraient mieux la fine rouille qui finit par se former sur le métal nu.
-Attention aux détails qui trahissent l'échelle et par conséquence, qui peuvent donner l'allure d'un jouet plutôt que d'une reproduction: finesse de l'antenne, joints et pastilles de moulage, absence de fils sur le système de radio, traces de pinceau, utilisation de sable réel pour reproduire du sable au 1/35 (dans les faits, un grain de sable de 1/2 mm représenterait un caillou de 1,75 cm !)

Voilà pour quelques généralités de base. Pour le reste, je pense que ceux qui font des maquettes sur une base plus régulière que moi et donc plus expérimentés seront de meilleurs conseils que moi. En particulier en ce qui concerne la peinture au pinceau.

Bon montage Armand !

merci pour ces rappel
et pour le dark iron