Vélo-rail des Fades 2022/08/06

belle ballade

c est joli dans ton coin cher voisin!! 

il y a le même système dans mon coin mais c est dans la vallée,c est assez joli mais bien moins intéressant car très encaissée et donc pas de point de vue ....

Une jolie promenade.

Merci voisin pour ce beau reportage sur le vélo rail des Combrailles, je l'ai fait plusieurs fois avec mes enfants, j'y ai même emmener le club de rando dont je m'occupe, le départ est à 500m de l'usine où je bossais l'an dernier

Salut l'Auvergnat, 
Bon sang, que ça me rajeunit ! Moi qui ai passé une partie de ma jeunesse en Auvergne, 
plus précisément dans le Puy de Dôme (Saint Saturnin, Courpière, Chastreix, Saint-
Etienne des champs, Royat) je me retrouve avec plaisir dans ces paysages. 
J'avais vu le viaduc des Fades mais du sol seulement car, à l'époque, le viaduc
ne devait pas être encore déclassé, et, même pas ado, j'en étais impressionné. 

Questions: comment s'organisent les circuits puisqu'il n'y a qu'une voie unique ?
Est-ce un point de départ obligé ? et pour le retour sans avoir à rencontrer d'autres
promeneurs.
Que signifient ces signaux de toile rouge en travers de la voie que vous 
franchissez allègrement ?
Pardonne-moi pour ces interrogations qui éveillent ma curiosité.
En tout état de cause, c'est une très belle balade. 
A+
Armand ..... dit track...

Quel beau paysage, ça c'est une chouette balade.

Salut Armand
Comme il n'y a qu'une voie unique, tout le monde part en même temps, avec un décalage de 150 m entre chaque chariot, les bandes rouges en travers de la voie signifie que la voie va traverser une route ; il faut s'arrêter , descendre du chariot et lui faire traverser la route en le poussant. À l'arrivée, il y a un dispositif qui permet de retourner le chariot dans le sens du retour, tu ne peux pas retourner au départ tant que tout le monde n'est pas arrivé sur le viaduc, comme les chariots ne sont pas nominatifs, si tu es pressé, tu peux repartir avec le dernier chariot qui est arrivé. Chaque chariot est équipé d'un dispositif de propulsion direct (pédalier et chaîne) d'un côté et d'un dispositif assisté (style vélo électrique) de l'autre côté ainsi qu'un système de freinage. On peut atteindre les 40 km/h à l'aller (légère descente) c'est moins rapide au retour car ça monte un peu. Après ce périple, tu peux aller te restaurer à "la Vieille Ferme" au centre du bourg, il font de la fondue au st nectaire à se taper le c.. par terre.

Grand merci Arvernix pour ta réponse extrêmement détaillée. Effectivement, cette organisation repose sur 
une logique irréfutable et je comprends fort bien, outre le plaisir de traverser des paysages magnifiques, 
l'engouement du public pour cette idée de balade on ne peut plus écolo. Par la même occasion, j'ai appris 
que le viaduc des Fades, qui, semble-t-il, aurait besoin d'un gros entretien (oui, mais y-a-t-il des finances?) 
se situait dans les Combrailles, région qui m'est chère car elle est le cadre de plusieurs années de ma 
jeunesse. Pendant les vacances scolaires, j'étais reçu chez des agriculteurs travaillant avec les méthodes de
l'époque, c'est-à-dire, le tout début d'une timide mécanisation. En premier à Chastreix où j'étais berger et aide aux
foins. Les hommes fauchaient (les faucheuses sont arrivés après et les prés en pente ne permettaient pas leur
emploi). Je faisais des St Nectaire  au buron au pied du Sancy. Puis, à St Etienne-des-Champs, région de 
polyculture, où j'étais berger, et aide à tout: foins, moissons, battages, labours... Aux foins, j'étais monté 
sur le char où j'empilais au mieux le foin et jamais un chargement ne s'est versé sur les chemins caillouteux.
Deux fois j'ai gagné un concours du plus lourd chargement de foin et, encore gosse, je n'étais pas peu fier. 
Là, il y avait une moisonneuse et je touchais deux paires de boeufs. Pareil pour les labours. Pas encore capable
de mener le brabant, je touchais les boeufs. J'allais à Voingt, Condat-en Combrailles, Le Romaneix, Saint-Avit
et tant d'autres bourgades mais ce que j'aimais bien, juste avant la rentrée, c'était mener les boeufs engraissés
à la foire de Giat. J'y gagnais des sous. Je crois que ce fut mon premier salaire mais que de souvenirs 
merveilleux pour un gosse de la ville bientôt pré ado. 
Bref, j'ai gardé de l'Auvergne rustique et simple d'antan, sans tracteurs, des souvenirs fabuleux et une 
santé de fer. Comment ne pas en être reconnaissant ?

Excusez, chers collègues, cet épanchement juvénile. Mais, à la fin de ma vie, ça fait du bien.
A+
Armand

Arvernix a écrit:Merci voisin pour ce beau reportage sur le vélo rail des Combrailles, je l'ai fait plusieurs fois avec mes enfants, j'y ai même emmener le club de rando dont je m'occupe, le départ est à 500m de l'usine où je bossais l'an dernier

Tu bossais à A&D ?


Le Globetrotter

Lorsque j'ai pris la retraite militaire, pendant deux ans j'ai bossé sur la restauration de la maison, comme mes finances diminuaient inversement aux taux de finition des travaux, début 2019, j'ai décidé de reprendre un peu d'activité, j'ai trouvé un CDI de technicien de maintenance électrotechnique chez John Cockerill qui est sous traitant chez A&D pour la maintenance des ponts roulants aux Ancizes. J'ai pris définitivement la retraite le 1 avril (et ce n'est pas un poisson).

Ok !

J’étais le directeur du restaurant d'entreprise de A&D, jusqu’au début de 2019.

Le Globetrotter

Je n'y ai jamais été, le resto était interdit aux agents sous traitants.