Juin 40 : derniers feux.

le curé et sa bicyclette sont vraiment super

bravo pour tout les accessoires très joli çà va être plein de détails  

quel boulot pour faire ces superbes accessoires!! 

Oh là là, tous ces détails en plus... Ceci vont apporter un plus indéniable à ta réalisation. 

Du très beau taf

Un très grand merci à vous tous!

Un petit point sur le dio...

Comme certains le savent ici, j'ai toujours tendance à faire des romans quand je fais un dio, c'est peut-être pour cela que je n'en fais pas souvent mais je ne peux pas me passer de donner des noms et des histoires au personnages.
C'est pour cela que j'aime tant les vignettes D'armand!

Alors bon personne n'est obligé de lire mes tartines...

Nous sommes donc dans les derniers jours de la guerre. Le maréchal Pétain a déjà prononcé son fameux discours annonçant "il faut cesser le combat".
Du coup plus personne ne sais vraiment si l'armistice est signé ou pas, les lambeaux de l'armée française se replient comme ils le peuvent, parfois en livrant de durs combats, parfois en se retirant le plus vite possible, tandis que la Wehrmacht appuie sur l'accélerateur pour prendre le plus de gages territoriaux possibles avant le cessez le feu...

Près de Chaléac, une section régionale a reçu pour mission d'établir un bouchon sur une route secondaire avec deux chars FT à bout de souffle (dont un désarmé). Les quatre tankistes devaient être appuyé par un groupe du génie, mais ceux-ci ont reçu l'ordre de se replier laissant le maréchal des logis Yvon Leurbert seul avec ses trois hommes et hésitant sur la conduite à tenir.

A la tombée de la nuit, deux incidents tragiques se sont succédés : d'abord l'apparition inattendue d'une voiture de réfugiés qui a provoqué un tir heureusement sans victimes. Les deux passagers l'ont échappé belle mais ont dû se résoudre à abandonner leur véhicule pour franchir le barrage à pieds quelques minutes seulement avant l'arrivée d'une patrouille allemande.

A nouveau des coups de feu ont été échangés coûtant la vie au chasseur Meyssonnier surpris hors de son char et à un motocycliste allemand. Dans la panique, Lambert a manqué mettre son appareil dans l'étang en contrebas de la route et l'autre s'est mis en panne à cause probablement d'une accélration trop brutale. Heureusement les Allemands n'ont pas insisté, probablement à cause de la nuit...

Le jour s'est levé sur une campagne déserte. Les deux morts ont été enterrés hâtivement par des habitants du village et monsieur le maire est venu en personne accompagné du curé pour discuter avec les trois survivants pour essayer de les convaincre de se retirer. A quoi bon prendre le risque de représailles en ce dernier quart d'heure?

Yvon a hésité mais quoi? Plus d'essence ou presque dans le réservoir du Quiquin, et Papy qui ne veut pas redémarrer...
La mort dans l'âme, lui et le chasseur Perven ont regagné le village où un camion en retraite vers le sud a accepté de les embarquer. Le dernier français, le brigadier Hauberton a préféré tenter sa chance en se mettant en civil pour rentrer chez lui à Angoulème...

Dans l' après midi une nouvelle patrouille allemande arrive sur le barrage... Klaus, Hans et Dieter en avant garde de leur compagnie motorisée, pour eux la guerre est presque terminée, la pression retombe.

 
Dieter se réjouit que la campagne se termine, mais il reste prudent et contourne la barricade pour prévenir les surprise. C'est aussi une bonne occasion de laisser son sergent prendre contact avec les französen!



La Simca abandonnée provoque la curiosité de Klaus qui est est plutôt joyeux : il se dit que les sombres prédictions de son père (un ancien de Verdun) ne se sont pas réalisées grâce au génie du Führer et que la guerre est presque terminée.






Hans, le sous officier responsable de la patrouille est un peu plus tendu : il lui assurer la sécurité de ses hommes et parler avec les indigènes...

Hercule Lemaréchal, maire radical socialiste de Chaléac, anticlérical notoire memebre de la libre pensée, propriétaire, ancien de 14. J'ai modifié légèrement la pose de la figurine de base dans l'idée de lui donner une allure un peu rigide. Il n'est pas très à l'aise, monsieur le maire de se trouver le dernier rempart de ses concitoyens dans la débâcle. Là il s'agit de convaincre les soldats allemands qui arrivent que le village est vide et d'éviter les destructions inutiles...

Le père De Mortier, jeune curé de Chaléac. Narcisse De Mortier, fervent admirateur de Saint Pie V, nostalgique de l'Ancien régime, sympathisant de l'Action Française. Trop jeune pour avoir participé à la grande guerre, une faiblesse cardiaque l'a empêché à son grand désespoir d'être mobilisé.
Pas très à l'aise non plus le Père De Mortier, mais moins tendu peut-être : lui n'a pas affronté les Prussiens en direct pendant quatre ans et sa tenue devrait être de nature à le protéger si les allemands ont le sens de l'ordre qu'on leur prête!

"Soldats Français où?"
"Pas de soldats! partis, tous!"
"Partis?"
"Partis! Wègue, personne!"
"Wègue?"





Voilà voilà, il faudrait finir la Simca et peindre le tout!

Elle est géniale ta tartine, la meilleure de celle que j'ai eue ce matin   Et le diorama promet d'être super chouette

Ca commence à vraiment prendre forme et puis j'aime bien ces dioramas qui racontent une histoire.
Serge

J'aime beaucoup l'ambiance qui ce dégage de ta scénette et tout cela ce précise

PÈRE CASTOR...... Une autre histoire s't'eu plait...!!!

C'est excellent. J'adore ton histoire. Ceci m'est en valeur le scénario de la scénette.

Merci beaucoup, je suis content que cela vous plaise, mais bon, vous m'encouragez dans mes dérives là!

l histoire est bien reproduite en 3D 

j ai lu la première et le dernière ligne et l histoire me plait .

blague à part , très belle histoire .

Salut 
Moi aussi j ai tout lu 

Meme avec le curé   il va être sympa ce dio 
A+hubert

Re-merci!
Le problème maintenant c'est qu'il faut que j'assure sur le dio!

C'est malin, maintenant, j'ai presque envie que ton dio avance lentement, histoire d'avoir encore des tartines

Non, continus à nous régaler de maquette et d'histoire, c'est juste parfait, merci à toi pour l'ensemble

belle mise en scène

tout ça va être superbe dio

Comme c'est de saison j'ai passé une semaine à planter de l'herbe sur ma base...



J'utilise toujours la même technique, plein de petits trous comme un poinçonneur des Lilas de base, puis insertion de petites touffes de filasse de plombier fixées à la colle blanche, puis ébouriffage général après taille aux ciseaux section gazon anglais...



La berge de la mare a été finie en premier.



Et hier enfin :



Logiquement il reste toujours une touffounette où deux à installer à la fin, mais l'essentiel est fait...



L'étape suivante sera la teinte de base puis la peinture des zones spécifiques : les tombes, la croix, la route et la mare...

la technique est pas mal du tout et ca rend très bien .

La végétation même sans sa couleur rends très bien, toujours un plaisir à suivre 

Technique toujours aussi efficace.

ça rend super bien!!

Moi , j'aime tout sur ce sujet, l'histoire de tonton Gilles, les figurines, la mise en scène et alors la végétation : quel travail de bénédictin……

Là Gilles, t'es encore en train d'assurer !!!!

Merci, vous êtes super indulgents!